Documents D'abord, pour apprécier la diversité de cette histoire, je vous propose un dossier que j’ai réalisé à l’université en juin 2007 dans le cadre d’un exercice méthodologique ayant pour thème « Comprendre l’histoire par la chanson ». Je l’ai intitulé Chanter sa colère … (1911). Il explique un grand mouvement de grève selon les chants des ouvriers, et notamment une chanson composée spécialement par deux grévistes. Outre le dossier, voici les quatre annexes suivantes : 1 - Les paroles de la chanson, retrouvées dans le fonds d’archives de Bernard EDEINE, chercheur au CNRS, historien et ethnographe de la Sologne. Il est conservé aux archives départementales de Loir-et-Cher. 2 - Le passage d’un ouvrage de Bernard EDEINE qui aborde cet événement. 3 - Une chronologie détaillée, que j’ai établie selon les articles de journaux de l'époque que j'ai pu consultés. 4 - Enfin, ledits articles de presse. ----------------------------------------------------------------------------- Puis, je vous invite à découvrir quelques uns des documents essentiels de l'histoire de la manufacture Normant frères : les traités de société En cliquant sur les différentes dates, vous trouverez une transcription de ces actes. - 18 floréal de l'an 13 - - 1er février 1823 - - 8 mars 1827 - - 12 octobre 1838 - - 2 février 1853 - - 2 mai 1868 - -----------------------------------------------------------------------------*"* Cliquez ici *"* NOUVEAU : sélection de quelques documents d'archives *"* Cliquez ici *"*
La collection Normant Dans une optique patrimoniale j'ai rassemblé, par divers dons et acquisitions, environ 300 documents anciens émanant de la manufacture, essentiellement des correspondances commerciales entre les années 1850 et 1960. Cette collection, toujours en formation, doit permettre à terme de mieux comprendre l'histoire de la manufacture. Voici quelques documents composant cet ensemble (cliquez sur son intitulé pour voir le document) : 1 - Un courrier venant la Compagnie des houilles de COMMENTRY (03) en mai 1860 informant de l'envoi d'un bateau de 620 hectolitres de charbon depuis le port de Montluçon, "le second bateau sera donné au premier marinier de Villefranche qui se présentera". Le charbon, matière première nécessaire pour alimenter les machines à vapeur, arrive par le canal de Berry au port de Villefranche-sur-Cher où la manufacture Normant possède un dépôt. 2 - Un courrier de M. NOËL fils, un transporteur ayant un entrepot de laine en suit à Chârtres (28), en mai 1860, informant de l'envoi d'un lot de laines de 2 000 kilogrammes, comptant 457 toissons et coûtant 4 402,80 francs. 3 - Une facture venant de MALO, BELLEVILLE et Compagnie, constructeur de navires à Dunkerque (59), en juin 1860 pour l'achat d'une machine à vapeur de 25 chevaux coûtant 5 000 francs. 4 - Un courrier de la maison BRUNEAUX fils aîné, constructeur mécanicien à Rethel (08), en octobre 1860. Il propose le renvoi par chemin de fer d'un métier qui ne donne pas satisfaction à la manufacture Normant et informe qu'il met en construction des métiers pour tissage de draps avec un système nouveau. 5 - Une facture venant de la manufacture de cuir Placide PELTEREAU de Château-Renault (37) pour achats de courroies en décembre 1873. Les courroies, qui transmettent l'énergie issue des machines à vapeur, servent à entrainer les métiers à tisser et diverses machines de la fabrique. Avant l'arrivée de l'électricité, les courroies sont des pièces importantes et nombreuses dans les ateliers. Par manque de protection, elles sont souvent cause d'accidents.
Ressources en ligne : documents et collection Normant
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